Lorsque vous écrivez en français, une question revient fréquemment : doit-on utiliser « a » ou « à » ? Bien que ces deux mots soient souvent confondus, ils ont des rôles bien distincts dans la langue. L’une est une forme du verbe « avoir », tandis que l’autre est une préposition couramment utilisée.
Dans cet article, nous vous expliquerons clairement les étapes pour arriver à faire la différence entre ces 2 homophones, en vous donnant des astuces simples pour permettre à votre enfant, votre adolescent ou vous-même, de maîtriser leur usage en toute autonomie et ainsi améliorer la qualité de leurs écrits.
Avec nos exercices “a” ou “à”, vous optez pour une méthode ludique et papier-crayon ! En effet, des études scientifiques (Ose & Al. 2020, Van der Weel & Al. 2024) [1] [2] ont montré qu’ écrire à la main favorise l’apprentissage et active plus de régions du cerveau qu’en tapant sur un clavier. De plus, écrire avec un stylo a un impact dans l’acquisition des connaissances orthographiques des enfants (Share,2008, [3] et Bosse & al. 2015 [4]).
Il est donc IMPORTANT de privilégier l’écriture manuscrite !
On s’y met.
En premier, testez votre enfant. C’est simple !
Et voilà ! Une fois l’exercice terminé, les résultats s’affichent instantanément, comme des cookies sortant tout juste du four ! Ainsi, cette rapidité permet à votre enfant de prendre conscience immédiatement de ses progrès et des points à améliorer.
Mais ce n’est pas tout ! En plus de tester la maîtrise des homophones « a » et « à », le test inclut également l’analyse d’autres homophones souvent source de confusion, comme « son » et « sont ». Ainsi, votre enfant pourra se familiariser avec plusieurs nuances de la langue française, renforçant ainsi sa compréhension globale des règles orthographiques.
Grâce à cette approche ludique et éducative, votre enfant développe ses compétences tout en s’amusant, et vous avez la garantie qu’il apprend à distinguer les homophones de manière durable et efficace.
Dans cet exemple (ci-dessous), la mère de Nicolay en classe de CM2 a remarqué qu’il a des difficultés générale avec les homophones a et à. Pour être sûre de ses hypothèses, elle lui fait passé le test homophones a ou à et son ou sont.
À la suite de ce test, les résultats montrent qu’il ne maîtrise aucune des 2 règles syntaxiques puisqu’il n’est qu’à 20% de réussite pour chaque homophone. Les smileys sont rouges pour les types d’homophones indiquant qu’il faut le soutenir dans l’apprentissage de ces règles.
Ensuite, un 2ème graphique montre un niveau global. Vous le trouverez dans votre espace membre, rubrique « Tests et suivi enfants ».
Ci-dessous, le graphique indique le niveau global pour le test a – à et son – sont. Nicolay est dans le rouge par rapport à son niveau scolaire. Un entraînement des homophones a et à est donc nécessaire !
À ce sujet, notre algorithme sélectionne l’exercice approprié pour votre enfant et vous le recommande.
Les exercices s’effectue à l’écrit car, pour rappel, Des recherches scientifiques menées par Van der Weel F. R. (Ruud) et Van der Meer Audrey L. (2024) ont révélé que l’écriture manuelle stimule davantage de régions du cerveau que la saisie au clavier. En outre, l’écriture à la main, notamment avec un stylo, joue un rôle clé dans l’apprentissage de l’orthographe chez les enfants. Cette méthode favorise non seulement l’acquisition des connaissances, mais elle renforce aussi la mémorisation des mots et des règles orthographiques.
En plus, c’est ludique !
De cette façon, votre enfant se transforme en un véritable détective de l’orthographe. De plus, ces exercices sont uniques : élaborés par une orthophoniste et une infographiste, ils allient expertise et créativité. Leur difficulté augmente progressivement, tout en étant spécialement conçus pour répondre aux besoins spécifiques des enfants.
Pour ces raisons, c’est une approche que vous ne trouverez nulle part ailleurs !
Ensuite, une fois les exercices terminés, n’attendez pas pour refaire le test avec votre enfant. Ce test effectué immédiatement après les exercices est essentiel pour évaluer rapidement les progrès réalisés. Observez attentivement les résultats et comparez-les à ceux du premier test : sur ce point, vous serez impressionné par l’amélioration de la maîtrise des règles d’orthographe.
Pour conclure, Nicolay, notre enfant fictif ☺️, a super bien progressé ! On le voit grâce à la courbe qui monte. Graphique ci-dessous.
Ensuite, un mois plus tard, pour garantir que votre enfant ait bien consolidé ses acquis, il est important de refaire le test . Cela permet de vérifier que les connaissances sont bien ancrées et que les erreurs commises au début sont désormais corrigées. Si les résultats sont positifs, félicitez votre enfant pour ses efforts et son amélioration !
En revanche, si des erreurs persistent, il faudra réactualiser la compétence avec quelques exercices supplémentaires. Ces révisions régulières sont cruciales pour renforcer la compréhension des homophones et éviter toute confusion future entre « a » et « à ».
Vous pouvez également ajuster l’intensité des exercices en fonction des besoins de votre enfant, afin de garantir une progression constante.
Avec cette méthode, vous serez sûr de suivre l’évolution de votre enfant dans l’apprentissage des homophones, tout en optimisant ses résultats et sa maîtrise de la langue française.
En conclusion, maîtriser la différence entre « a » et « à » est essentiel pour éviter les erreurs courantes en français et améliorer la qualité des écrits. Grâce à ces tests, aux exercices a ou à en autonomie, et aux astuces pratiques partagées dans cet article, votre enfant ou votre adolescent seront désormais capables de distinguer ces deux mots avec facilité. Ainsi, ils pourront utiliser a ou à sans se tromper.
De plus, que vous soyez étudiant, professionnel ou simplement passionné par la langue française, ces conseils vous aideront à optimiser vos textes, tant sur le plan de la grammaire que de la compréhension.
Quoiqu’il en soit, n’oubliez pas que la pratique régulière est la clé pour ancrer ces règles dans votre quotidien rédactionnel !
[1] Van der Weel F. R. (Ruud) , Van der Meer Audrey L. (2024) Handwriting but not typewriting leads to widespread brain connectivity: a high-density EEG study with implications for the classroom, Frontiers in Psychology, VOL. 14.
[2] Ose Askvik Eva , van der Weel F. R. (Ruud) , van der Meer Audrey L. H. ( 2020), The Importance of Cursive Handwriting Over Typewriting for Learning in the Classroom: A High-Density EEG Study of 12-Year-Old Children and Young Adults, Frontiers in Psychology, VOL. 11.
[3] Share, D. (2008). Orthography learning, phonological recoding, and self-teaching. Advances in Child development and Behavior, 36, 31-82.
[4] Bosse, M-L, Chaves, N. et Valdois, S. (2015). Lexical orthographic learning: Is handwriting better than spelling aloud? Frontiers in Psychology.
